Sommaire

  • I. Les Origines (1870-1890)
    • 1. Le Río de la Plata - 2. Les racines sud-américaines - 3. Les racines africaines - 4. Les racines européennes - 5. La milonga
  • II. L’Essor (1890-1930)
    • 6. Les barrios - 7. Montevido - 8. L’expansion - 9. La Guardia vieja - 10. Les Années ’10 - 11. La Tangomania - 12. Les Années ’20

Francisco Canaro, El Chamuyo (1927).

Francisco Canaro

Chef d’orchestre, violoniste, compositeur, Francisco Canaro est né le 26 novembre 1888 à San José de Mayo (Uruguay), dans une famille modeste d’immigrants italiens. Sa famille s’installe à Buenos Aires et il grandit dans le quartier de San Telmo, un des berceaux du tango argentin. Enfant, il montre un intérêt marqué pour la musique, apprenant à jouer du violon en autodidacte. Il exerce divers métiers puis commence à se produire dans les cafés et les clubs de Buenos Aires. Au début des années 1910, il forme son propre orchestre de tango qui devient bientôt l’un des plus populaires de la ville.

En 1915, il compose son premier grand succès, un tango-milonga intitulé Pinta brava. Son style à la fois novateur et accessible au grand public, avec des mélodies entraînantes et des rythmes vifs, le propulse rapidement au sommet de la scène musicale. Ses compositions, comme Olé, olé, olé (Un tango en La) et El vino, deviennent de grands succès populaires. En 1925, il se produit à Paris où il soulève la même ferveur du public. Tout au long des années ’20, ’30 et ’40, il contribue à établir les grands standards du tango orchestral de bal, entre autres avec des morceaux comme La Cumparsita (adaptation avec des paroles), Sentimiento gaucho, Adiós, Pampa mía, Madreselva et El Chamuyo. Son répertoire comprend des compositions originales ainsi que des interprétations des classiques du tango. Il effectue de nombreuses tournées en Europe et en Amérique du Nord.

Compositeur prolifique, véritable pionnier de l’industrie du disque et grand défenseur du droits des auteurs, il fonde en 1935 la Société argentine d’auteurs et compositeurs (Sadaic, équivalent de la Sacem française). Homme d’affaires avisé, il investit aussi dans des salles de danse et des théâtres, contribuant à la promotion du tango en tant que spectacle. Son influence s’étend à tous les aspects de la culture du tango. En 1940, il est naturalisé Argentin. En 1956, il publie ses mémoires, Mis memorias, Mis bodas de oro con el tango (Mes mémoires, Mes noces d’or avec le tango).

Francisco Canaro est décédé le 14 décembre 1964 dans sa maison de Buenos Aires.

  • Francisco Canaro
  • Milonga sentimental
  • Milonga de mis amores
  • Milonga de Buenos Aires
  • Adios Juventud
  • Desde el Alma
Noël Blandin

Auteur: Noël Blandin
Titre: Brève histoire du tango argentin
Éditeur: La République des Lettres
Date de publication: 01/10/2024
N° ISBN: 9782824912479
Pagination: 224 pages
Format: 13,5 x 18,5 cm
Prix du livre papier: 18 €
Prix du livre numérique: 6,99 €

Brève histoire du tango argentin est publié par les Éditions de la République des Lettres. Reproduction interdite, tous droits réservés pour tous pays. Copyright © Noël Blandin, Paris, jeudi 14 novembre 2024.

         

Brève histoire du tango argentin est publié par les Éditions de la République des Lettres. Reproduction interdite, tous droits réservés pour tous pays. Copyright © Noël Blandin, Paris, jeudi 14 novembre 2024.